top of page
Anastasia

LES COMPULSIONS ALIMENTAIRES

Dernière mise à jour : 13 nov. 2023


Avec une alimentation bien équilibrée, les risques de compulsions alimentaires sont limités car nous apportons quotidiennement et en juste proportion tous les éléments nutritifs qui nous rassasient tant physiologiquement que psychiquement.


Certains facteurs extérieurs peuvent toutefois favoriser ces compulsions tels que la fatigue, l’énervement, le stress, l’anxiété, la solitude, l’ennui, la dépression, l’excitation, et bien d'autres encore...


Pour gérer au mieux le risque de compulsions alimentaires, voici quelques-unes de mes recommandations :

Anticiper au quotidien leur apparition


- Je varie mon alimentation et je mange de tout : mieux vaut consommer mes plats préférés avec modération et d’éventuelles adaptations, plutôt que de les éliminer complètement et de générer de la frustration !


En dehors des produits industriels transformés, aucun aliment n’est à bannir. Seules les quantités sont à adapter et la qualité nutritionnelle à privilégier.

Plus un aliment est naturel et « brut », plus il sera qualitatif et donc nourrissant.

A l’inverse, plus un produit est transformé (avec l'ajout de sel, sucres, graisses et additifs mais aussi une perte en fibres, vitamines et minéraux durant les différentes étapes de fabrication), moins sa qualité nutritionnelle sera préservée, et moins il sera rassasiant. Sans compter que les sucres et graisses ajoutés, ainsi que certains additifs, stimulent le mécanisme des compulsions alimentaires !

- Je prête attention aux sensations ressenties lorsque je mange : la couleur des aliments, leur aspect, leur odeur, leur saveur, leur texture, le plaisir procuré, les sensations de faim et de satiété... Pour cela, il est important de :

  • Manger dans un environnement calme et agréable.

  • Prendre le temps de mastiquer, saliver et déguster chaque bouchée.


- Je prévois une collation équilibrée à prendre dans la matinée ou l’après-midi, afin d’être rassasié(e) jusqu’au prochain repas et d'éviter ainsi les fringales.

- J’évite d'acheter et de stocker les produits que je consomme de manière compulsive (chips, biscuits salés ou sucrés, saucissons secs, chocolats, pâtes à tartiner, confiseries, sodas…).

- Face à une émotion négative, si je ressens le besoin de manger, je trouve une activité qui me distrait ou ne permette pas de grignoter en même temps :

  • Prendre une douche, s’épiler, se faire un gommage, un soin du visage ou une manucure.

  • Jardiner, bricoler, faire le ménage ou du rangement.

  • Jouer d’un instrument de musique, faire du sport, du renforcement musculaire ou une activité manuelle (poterie, dessin, couture…).

Si la tentation de manger persiste


- Je prends le temps et la peine de comprendre l’origine de cette pulsion, le contexte de son apparition, les sentiments éprouvés…


- Je m’interroge sur la façon dont je peux l’appréhender différemment qu’en y cédant et même l’anticiper à l’avenir.


- Je me prépare une tisane non sucrée, à base de tilleul, de verveine ou de camomille, pour m’apaiser et déclencher les signaux de satiété.



En cas de perte de contrôle


- Je privilégie les aliments le moins transformés possible et à faible densité calorique (légumes et fruits crus, yaourts demi-écrémés natures…).


- Les produits « allégés » ne sont pas une solution : mieux vaut compléter sa portion de fruit frais ou de yaourt demi-écrémé par exemple, par quelques fruits secs natures (noix, noisettes, amandes…) à la fois gourmands, rassasiants et nutritionnellement intéressants !


- Même dans ce contexte, je pense à manger lentement et à m'hydrater suffisamment.



Après une perte de contrôle


- Je ne culpabilise pas outre mesure et j'essaie simplement de limiter la fréquence de mes compulsions, leur intensité et leurs conséquences.


- Je me ressaisis rapidement en appliquant dès le prochain repas les recommandations habituelles de ma diététicienne.


- Je pense à boire régulièrement de l'eau plate pour favoriser le drainage et l’élimination des excès consommés !


- Selon l'importance de la perte de contrôle, je programme dans les prochaines 24 heures une séance de sport un peu plus longue ou/et intense que d’ordinaire.



Ces recommandations sont d’autant plus efficaces lorsque les facteurs émotionnels qui favorisent les compulsions alimentaires sont également traités :

  • Une bonne hygiène de vie avec notamment des nuits réparatrices et une activité physique régulière ;

  • Le recours aux médecines « douces » : sophrologie, méditation, relaxation, hypnothérapie, acupuncture… Autant de méthodes à tester selon sa sensibilité !


Prenez bien soin de vous 😉

169 vues3 commentaires

3 Comments


martin.helene81
Jun 16, 2023

Il m'arrive de craquer - souvent même, étant gourmande et peu sportive. Mais mesurons les progrès accomplis: au lieu de 3 boîtes de cookies industriels en une soirée, je craque - avec fierté! - sur l'en-cas suivant:

- 1 yaourt de brebis ou chèvre (bio)

- 30 g de flakes de sarrasin (bio)

- 1 cas de miel, sirop d'agave ou sirop d'érable (la version sirop d'érable me parle plus en hiver). Ou parfois quelques cranberries séchées à la place.

- avec noix ou noisettes concassées, amandes effilées ou pignons.

Like
martin.helene81
Aug 09, 2023
Replying to

Je suis toujours dans les pâtisseries maison aussi, version recette expérimentale avec des mélanges de farines (orge mondé, petit épeautre intégral, etc). Cela dit pour les gros creux d'hiver, je craque aussi à l'occasion sur une variante de tartines:

- pain polaire, complet ou aux céréales,

- purée de noisette à la place du beurre

- confiture à minimum 50% fruit

Like
bottom of page